Marcellin Champagnat, jeune prêtre révolté par la misère matérielle, physique et morale des jeunes ruraux créé en 1807 un institut religieux, les Frères maristes, structuré en communautés dont une sera installée à Varennes dans un bâtiment inauguré en 1891La communauté de Varennes a pour vocation première la formation à la vie religieuse, ainsi qu'une école gratuite de deux classes.
Pendant la guerre de 1914-1918, la Maison a été successivement, école de mitrailleurs, école de gendarmerie (la première de l'Allier en 1918) avant d'être détruite par un incendie en 1922.
L'année suivante, avec le retour à la normale, elle renaît de ses cendres et retrouve sa vocation initiale, l'enseignement, jusqu'en 1968. Entre les deux guerres, elle sert d'hébergement pour vieillards, de caserne d'élèves officiers et, enfin, de lieu de détention de prisonniers allemands jusqu'en 1948.
À partir de 1968, elle devient lieu de repos et de retraite pour les Frères maristes âgés et pouvaient cultiver un immense jardin potager dont les récoltes faisaient l'admiration de tout Varennes.
En 2021, l'ancienne Maison des Frères maristes est devenue propriété de la commune de Varennes-sur-Allier. Après une généreuse donation privée et subventions de l'Etat et du Département, la Ville de varennes-sur-Allier a renommé ce lieu Résidence Jeanne Saulnier. et réalisé l'aménagement de 20 logements, destinés, d'une part, aux personnes âgées et, d'autre part, à des jeunes travailleurs.
Style roman
Datant du XI ème siècle
Sur un monticule qui longent l’Allier et le chemin de fer, à quelques pas du château de Chazeuil, s’élève l’antique chapelle de la Ronde. Une histoire en découle : La Vierge n’étant plus suffisamment vénérée dans la paroisse voisine d’Agonges, la statue à son effigie se déplaça plusieurs fois, notamment à Chazeuil où un pâtre la découvrit dans un buisson. On rapporte que les paroissiens auraient alors bâti la chapelle de Chazeuil, qui d’après le style de l’époque romane. La statue miraculeuse fut cachée pendant la Révolution, et rapportée plus tard à sa chapelle. En 1866, M. le Comte de CHAVAGNAC , propriétaire du château de chazeuil, prit l’initiative d’une restauration complète. Tous les ans, le lundi de Pâques, ainsi que le premier dimanche d’octobre, les fidèles du voisinage s’y rendent très nombreux.
Chaque année au 15 août fête de l’Assomption de la Vierge une messe y est célébrée et les fidèles menés par le prêtre et les enfants de chœur suivent en une longue procession la statue portée par deux hommes. Ils parcourent ainsi les chemins de campagne environnant la chapelle et tout le long chantent l’Ave Maria et les chants en hommage à Marie.
La statue est d’époque romane, le marouflage semble dater du XVIIe siècle. La chapelle est aussi connue sous le nom de Notre-Dame-de-Chazeuil, lieu-dit de Varennes-sur-Allier.
Ancien relais, important du 18e siècles au temps de la malle-poste
Il s’agit du monument qui représente le plus l’histoire de Varennes et qui a conservé à la fois sa structure et son emplacement. Entre le XVème et le XVIIIème siècle, la France connaît un fort développement de l’hôtellerie et plus particulièrement à Varennes sur Allier. Ces bâtiments étaient nommés les LOGIS.
Entre 1400 et 1700, il existait 6 logis à Varennes dont :
Au XVIème siècle, il existait 28 relais de poste entre Paris et Lyon. Sur ces 28 relais il y en avait un à Varennes sur Allier qui se trouvait vers la Grenette.
On mettait 6 jours pour faire le trajet Paris/Varennes sur Allier en diligence, et les chevaux étaient changés régulièrement dans les relais.
Vers 1900, le train a remplacé la diligence.
Rue Jean-Jaurès (RN7) en face de la place du Tilleul
En allant vers la Poterne... (Propriété privée avec passage public)
Vers 1400, le Duc Louis II de Bourbon fortifie la cité.
Elle se dote alors de murailles et fossés, ponctués de tours rondes aux quatre angles et de trois accès, dont un au Sud : la Poterne.
Petite porte, intégrée dans les murailles d'une ancienne fortification permettant aux habitants, à l'époque du Moyen Âge où sévissaient pillards et autres bandes armées, de sortir ou de rentrer à l'insu d'éventuels assiégeants.
Avec quelques pans de remparts, elle demeure aujoud'hui le seul vestige visible de ce passé médiéval.